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Date Posted: 12:39:25 09/30/05 Fri
Author: Cédric
Subject: Après pétrole

l'après-p


> quelques idées que j'ai passées sur le forum d'oleocene à qqu'un qui
> posait la question :

Je ne lis plus depuis que j'y ai vu des posts biggots voir racistes
il y a quelques mois... Le reste du site web (oleocene.org) est
cool en tout cas. C'est une bonne idée que tu nous 'tienne au courant'
et y 'prenne le pouls' de temps en temps, si tu veux...


> - il vaut mieux se mettre à la campagne si on en a vraiment l'envie, et
> pas simplement "en prévision de l'après-pétrole" car ce n'est pas
> suffisant pour s'y sentir bien...
>

C'est vrai que s'installer dans la cambrousse < Oil, même si l'idée me déplait>>, ce n'est pas la recette du bonheur...
D'un autre coté, je suis peut être un peu "compliqué", mais là où
je vis en ce moment j'aurais tendance à préférer m'entourer de
gens qui "sont au courant" pour Peak Oil et ont un sens de l'éthique,
plutôt que de gens qui sont à la campagne de longue date mais
sont hostiles à toute idées de voir Peak Oil comme l'occasion
rêvée de fonder une société 'meilleure'.

Maintenant puisqu'on parlait du forum oleocène, c'est vrai que
je n'ai vu personne dedans à qui je recommenderais de venir
s'installer près de chez moi :o). C'ést/était un nid de.. teenagers
anciens joueurs de Counterstrike, ou je ne sais quel est le dernier jeu
ou "mod" FPS en vogue, qui semblent avoir découvert Peak Oil par hasard
et le percevoir comme la dernière tendance "hip".

(dit-il du haut de ses grands chevaux, en tant qu'ancien
techno geek avide de frame-rate)


> - il faut bien préparer la question en analysant tous les éléments, comme
> par exemple le fait que personne ne sait quand et comment se passera la
> fin du pétrole. çà pourrait durer encore longtemps... et se retrouver
> paumé à la campagne alors qu'on aime bien la ville c'est pas çà.
>

La raison n°1 que j'entends, a en fait plus à voir avec de basses
considérations
materialistes qu'avec une histoire de "gout" / "choix personnel": certains
à qui j'ai parlé de Peak Oil aimeraient bien continuer à avoir des
ressources
financières jusqu'au dernier moment (i.e. jusqu'à ce que ça se casse la
gueule).
Et il est dur de trouver un job dans la brousse, c'est clair.
Et là c'est imparable comme argument... quand on me répond ça, je
prend note que je ne peux rien faire pour eux pour le moment, mais de
me souvenir d'eux (et eux de moi) pour plus tard...
Malheureusement il n'ya a guère que les nantis/rantiers (har har) et ceux
qui ont accumulé un petit matelas d'économie durant leurs "années folles de
startup" qui peuvent se permettre de prendre les plusieurs années
nécessaires
pour se monter un jardin potager and co., en prenant leur temps tranquille.
Les autres se sentent condamnées (à tord ou à raison) à rester à
bord du Titanic jusqu'au tout dernier moment, sans pouvoir préparer
leur chaloupe à l'avance.


> - diverses solutions se présentent aussi : résidence principale ou
> résidence secondaire (en attendant que cela devienne la résidence
> principale le moment venu) et il faut prendre en compte la possibilité de
> continuer à exercer sa profession sans trop de difficulté (éloignement du
> lieu de travail par exemple)
>

Posséder 2 résidences simultanément: uniquement pour les "nantis",
pareil....
Notre société ne rend pas ça facile (et encore on se plaint, mais
pour les ricains c'est pire: la plupart de possèdent même pas leur
résidence *principale*, je ne parle pas de payer un loyer dessus,
mais de payer une hypothèque).


> - il vaut toujours mieux être propriétaire plutôt que locataire : on est à
> l'abri des augmentations de loyers et du risque d'expulsion. On se
> constitue aussi un capital en revendant éventuellement le bien.

D'accord.. à condition que ce soit propriétaire _au bon endroit_...
D'un autre coté, si propriétaire _en ville_... Bon il est encore
temps de vendre et "récupérer son capital" avant que la bulle éclate,
remarque.


> Si crédit il y a il vaut mieux emprunter à taux fixe et sur une durée
> moyenne raisonnable (15 ans p.ex.) Plus court, les échéances peuvent être
> importantes, et plus long, les intérêts que l'on paie sont plus
> importants. Plus long peut avoir l'avantage que si le système se casse
> grave la figure prématurément on n'aura plus à rembourser... Mais il vaut
> quand même mieux ne pas faire d'excès dans ce but là...
>

Tout d'accord :-)


> - acheter quoi ? l'indispensable, dans une société où le pétrole a
> disparu... ce sera l'eau potable et les terres cultivables. Il n'est
> cependant pas du tout nécessaire d'acheter des hectares pour cela. Un
> petit terrain qui permet d'expérimenter les activités de la vie future est
> largement suffisant : jardiner et cultiver, certainement, (c'est
> l'activité vitale à laquelle chacun devrait s'astreindre), faire un peu
> d'élevage éventuellement si on aime çà, car c'est contraignant. Il ne faut
> donc pas d'énormes surfaces pour cela : quelques ares sont suffisants pour
> expérimenter et se faire la main.
>

Dans un climat auvergnat typique, ou equivalent, on peut être plus
que très largement auto-suffisant en _eau_ avec juste
la collecte d'eau de pluie d'un toit de 70 m², comme je suis en
train d'en faire l'experience (citerne souterraine de 3000 litres
raccordée aux 4 descentes/gouttières).
Coté jardin... en extrapolant ma production de patates cet été
je crois que je pourrais largement être auto-suffisant en dédiant
une grande partie, disons 10 ares, et en gardant ce qui reste pour
des légumes ..etc et les poules. (faudra que je trouve une bestiole
qui soit capable de bouffer les doryphores au fait, peut être un
canard?? mes poules me font la gueule quand je leur présente
un doryphore en "cadeau" et vont encore moins les chercher d'elles memes).

Donc si je devais faire une recommandation à un tiers.. ce serait
d'acheter un terrain constructible, relativement fertile (plutot un
ancien paturage qu'un ancien champ de céréales fertilisé
au NPK, c'est clair) dans une zone au climat suffisament pluvieux
(presque toute la métropole sauf le sud, je suppose), au moins 1
ou 2 dizaines d'ares pour prévoir l'élargissement futur du jardin/potager,
une fois qu'on l'a bien en main, et surtout de se placer à coté
de terrains agricoles (j'entends "non construits/constructibles")
plus grands, pour prévoir l'avenir: si chacun doit ne manger que
des patates, des oeufs et des radis après Peak Oil, les gens
vont faire la g....le...
Par contre si chaque hameau/village peut avoir des vaches
en commun (lait) sur un terrain commun, un champ de blé
commun (ble -> farine -> pain) ..etc ça va bien améliorer
l'ordinaire. Et un estomac qui ne crie pas famine et un
estomac qui laisse le cerveau faire son travail, pour
construire "un monde nouveau" (utopie, vous avez
dit utopie ?).


> - d'après mon scénario, le moment venu, si pour une raison ou une autre le
> pétrole n'arrive plus (et c'est inéluctable tôt ou tard puisque les
> ressources sont limitées)
> les villes vont être désertées car elles ne sont plus viables (arrêt des
> approvisionnements de toutes sortes, arrêt des évacuations des déchets et
> sanitaires). Les citadins vont être contraints d'émigrer vers les
> campagnes dans l'espoir d'y trouver un toit et de la nourriture, et cela
> va occasionner un chaos total.

Si on part du principe 'crash rapide' des importations de brut en métropole,
on pourrait voir des choses étranges durant les premiers mois, y compris
une accélération de l'exode rural (!). Je m'explique: on peut imaginer (par
exemple) les phases suivantes, et les evènements (E) suivants pour faire
"jointure" entre ces Phases...

E: double-you s'attaque à l'Iran. Attaque aérienne uniquement, vu
que presque toute la (inter)National Guard etazuenienne est
aux prises avec les "insurgés" iraquiens ou avec les conséquences
de Katrina et Rita. Mais les raids enervent quand même
suffisament Ahmajinedad pour qu'il décide un blocus total du
détroit d'Hormuz. En ce qui nous concerne, ici, l''approvisionnement
en métropole est rompu.
Toujours hypothétiquement, je situerais tout ça début 2006,
une fois que le grand argentier Alan Greenspan a pris sa
retraite, ainsi que Lee Raymond de ExxonMobil et quelques
autres contributeurs financiers du parti republicain, et après
le referendum--fantoche du 15 déc. en irak, et alors que
la situation de double-you devient intenable localement (restrictions
de gaz naturel suite à Katrina/Rita, blackouts et hypothermies fatales
...etc),
de même que celle de Tony Bliar (cause différente, mêmes effets).

P: pendant plusieurs semaines, la métropole prend conscience
petit à petit de la situation (le fait que la situation empire de jour en
jour
dans le golfe persique aide beaucoup), alors même qu'elle
est en train de vider les réserves stratégiques. Les réserves st.
sont ces gros réservoirs de produits raffinés (?) qui mettent
le pays "à l'abris" des conséquences d'une coupure d'appro.
pendant quelques jours/semaines. (donc moindres que celles de US,
dont les 700 Mb leur donnent un mois ou deux de marge).
Les autorités commencent à légiferer "en douceur": circulation
individuelle alternée suivant le dernier chiffre de la plaque
d'immatriculation,
le facteur ne passe plus que 2 fois par semaine ..etc.
Le gouvernement insiste bien que tout cela n'est que "temporaire"
en attendant que "les choses redeviennent normales dans les
jours à venir" et qu'il ne "faut pas paniquer" ni vider les étals des
supermarchés
ni les stations-services. Suite à de nombreux "incidents", la
police commence à garder celles-ci, surtout dans les villes.

E: alors que les Rés.Str. commencent à être dangeureusement
vidées, les autorités "compétentes" prennent des mesures
"à la hauteur" de la situation: elles coupent les centrales
electriques à gaz et au brut (qui comptent pour moins de
5% du total), et font supporter le poids des "blackouts"
(coupures de courant) à certaines parties des campagnes,
pour préserver les villes. Des mesures d'économie de
carburant autoritaires sont mises en oeuvre (à ce sujet
voir le document de l'IEA paru il y a quelques semaines).

P: pendant les semaines suivantes, on se rend compte que
le Titanic français coule. Mais ce sont surtout les campagnes
qui souffrent, au début. Moins d'electricité (pas évident
de traire les vaches sans trayeuse), carburant rationné
encore plus sévèrement qu'en ville (le gouv. donne la priorité
aux villes car il leur est totalement impossible de s'en
passer, pour les raisons evoquées par Pierre et que
l'on a vu après Katrina: sanitation/egouts/ramassage
des ordures/eau courante, les gens doivent bien se
rendre au travail, faire leurs courses ..etc).
La philosophie est que, "les campagnards sont plus rustiques,
plus coriaces, donc il leur est possible de se passer
du confort moderne, et pis les villes sont le centre
du pouvoir, et c'est là que nos electeurs sont le
plus nombreux, hein".
Dans la pratique les "rustiques" sont pourtant durement
touchés, car s'il est dur de faire les courses au Mammouth
de l'autre coté de la ville sans voiture, c'est encore plus
dur quand à la campagne profonde et l'épicier/superette
le plus proche est à 20 km (c'est mon cas). Quoique les
campagnards sont plus prudents et ont généralement un
buffet rempli de boites de conserves pour plusieurs semaines...
En parlant des superettes et "mammouth", ils continuent d'être
approvisionnés, et les tracteurs de tourner, mais ça se dégrade
doucement.
Certains campagnards parlent de "partir à la ville pour
profiter du meilleur/moins pire service public sur place".
(electricité, telephon, sécurité "des personnes et des biens",
approvisionnement des commerces, passage plus fréquent
du facteur ..etc).

E: A moment donnée ça se casse la figure pour de bon...
Plus on s'éloigne du "moment initial" plus il est difficile de
"prédire" comment.. mais il est clair qu'à moment donné
on s'aperçoit qu'on a déjà "degraissé le lard" au maximum
et qu'il n'y pas vraiment de choses "superflues" à supprimer:
les campagnes produisent la viande et le lait de vache et les ceréales
et les légumes transformés et consommés en ville, donc leur couper
l'energie n'est pas viable, et dans les villes on peut encore moins couper
l'energie pour une foultitude de raisons. Donc s'il ne reste
plus rien d'autre que des choses essentielles/vitales à couper,
elles sont coupées (ou "what must happen, happens"
si je peux me permettre).

P: "phase cubaine": à partir de là, on a l'inversion de
mouvement, et l'exode urbain dont parle Pierre...
Durant des mois et des années. Un peu comme les
cubains après 1991, qui se sont mis à 'touiller la terre'
et transporter les récoltes vers (ce qui restait des)
villes avec des baudets, chevaux, boeufs, mules...
Sauf que j'imagine aussi une desintegration des
hiérarchies et du pouvoir politiques et economique,
contrairement au "crash tranquille" des cubains.
Pour des raisons culturelles, politiques, physiques.
Aussi, les gens attendront probablement d'être
vraiment vraiment desesperés pour quitter leurs
logements en ville. Soit par obstination 'injustifiée',
et ne seront convaincus e.g. que par la résurgence
d'épidémies que l'on croyait disparues dûes aux
conditions sanitaires deterioriés. Soit tout
simplement parce qu'ils ont déjà du mal à joindre
les 2 bouts en temps normal et manquent
de resources financières permettant de prendre le
temps de 'choisir' un endroit ou s'installer, et par
peur de l'inconnu, n'ayant aucun lien ni relation avec
personne de la campagne (ce qui est raisonnable, et
explique que plusieurs dizaines de milliers de personnes
soit **restées à la Nouvelle Orléans alors que le
troisième plus gros ouragan qui ait jamais frappé
les états-unis se dirigeait vers eux**).
Les "gated communities", ou ce qui s'en rapproche le plus
ici (villas a st tropez j'imagine) s'en tirent bien au debut,
en vivant sur leurs reserves, puis elles disaparaissent quand
leur derniere boite de raviolis est mangee..
Les fafs et assimiles (partis d'extreme droite, religions
chretiennes ..etc) essaient de recuperer le chaos a
leur profit, mais avec un succes limite, et (j'espere)
finissent par disparaitre.


C'est le scénario optimiste, qui ne fait pas entrer en ligne
de compte une éventuelle réalisation du cauchemar
epidémiologique "grippe aviaire H5N1" dont on nous
rebat les oreilles (mais que j'ai du mal à évaluer,
ayant zéro culture de biologiste/virologue), ni
la Chine (et leurs menaces de "nuclear retaliation"
si intervention US dans le conflit avec Taiwan) ni d'embrasement
général du moyen-orient avec escalade stratégique
vers les Russes (qui soutiennent à fond l'Iran et leur ont vendu
tout le nécéssaire pour se défendre contre Oncle Sam, et
ont -- de source non vérifiée -- avertis que leur seul option
en cas d'attaque US majeure sur leurs alliés serait de vitrifier
leur ennemi).


Quoique à en croire certains le véritable scénario optimiste
c'est que l'on suive la courbe de l'ASPO, décroissance
de 3~5% par an de la prod. de brut sans ennuis majeurs,
c'est à dire que le carnaval actuel (invasion de l'iraq, menaces
à l'iran et au venezuela ..etc) dure encore pendant 40
ou 50 ans.

Perso, j'ai un doute.


> Le fait d'être propriétaire d'une terre ou non ne signifera plus rien,
> d'où l'inutilité d'investir dès à présent dans des hectares de terrains
> qui sont aujourd'hui de toute façon difficiles voire impossibles à
> trouver, et hors de prix.

Et même si tel n'était pas le cas, sil 'y avait la volonté/utlité de le
faire, il manquerait
les moyens financiers de le faire... La terre coute cher... Le mieux
effectivement
c'est de s' "allier" à un "propriétaire terrien" actuel, et passer un accord
style "si tu ne peux plus exploiter plus tard, tu m'en donnes quelques ares
et en échange je m'intègre au hameau de manière coopérative".
(vaut mieux choisir ses voisins à l'avance et faire "occuper" sa terre
par des gens dont on se sent proche, sinon comme dit Pierre elle sera
occupée "au hasard" :-) On ne choisit par ses parents mais avec
Peak Oil on peut choisir ses voisins...
(perso sans être "propriétaire terrien" j'ai quand même passé ce
genre d'accord avec un pote peaknik et avec ma cousine,
prenant sur moi d'être propriétaire "par procuration" des hectares
de terres familiales ).


> Le moment venu les terres seront à ceux qui se trouvent sur place : une
> acquisition à la campagne devra donc simplement tenir compte de
> l'existence de terres agricoles dans les environs : elles ne pourront plus
> être exploitées par l'agriculteur puisqu'il n'a plus de machines, et
> l'afflux de citadins contraindra tout le monde : les habitants de la
> campagne et les citadins nouveaux arrivants, à se réunir et à s'entendre
> pour la mise en culture très rapide, à la main, des terres existantes,
> n'importe à qui elles appartiennent : leur exploitation sera limitée
> naturellement à ce que chacun peut faire de ses deux bras et il faudra
> exploiter ces terres collectivement ou en petites unités individuelles de
> tant d'ares pour deux bras... car on ne pourra simplement pas s'occuper de
> plus.
> Ceci pour expliquer qu'il est inutile de chercher à acheter des hectares
> dont on ne pourra pas s'occuper manuellement, ou qui seront forcément
> réquisionnés par la collectiivité. J'entends pas là les populations qui se
> trouvent sur place et les citadins nouveaux venus.
>

Puisqu'on parle des citadins.... Quelqu'un peut se hasarder à jeter
des chiffres en pature pour stimuler la reflexion... Style le pourcentage
(que l'on transformera ensuite en nombre absolu en multipliant par
60 millions) de gens qui se diront "chic, peak oil est là, en plus je
crève la dalle donc je vais vite m'installer à la campagne et commencer
à gratter la terre" ou
alors "peak oil est là, mais je préfère crever la dalle en ville
que m'installer à la campagne, plutôt mourir que de m'abaisser
à de si basses besognes" (i.e. descendants de marie-antoinette).

1% ? 5% ? 15% ?

> - il y aura probablement un problème de densité de population aux
> alentours des grandes villes : mais comme par hasard c'est là que se
> trouvent souvent de bonnes terres agricoles. Sinon, et si on en a la
> possibilité, on sera plus à l'abri du chaos si on arrive à s'éloigner des
> régions densément peuplées... mais ce n'est pas toujours possible
> aujourd'hui pour des raisons professionnelles p.ex.
>

D'accord encore :-).

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