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Date Posted: 16:14:47 12/10/03 Wed
Author: Sabine
Subject: Technologie


<<<<< l'évolution, bien sûr ce n'est pas vital mais certains de ses aspects
sont bénéfiques, santé, énergie par exemple. Alors je suis contre
l'abandon de celle ci, le retour a la campagne "age de pierre" m'est
inenvisageable, par contre je pense qu'un retour a la campagne avec la
technologie est possible et cette technologie je pense permettra de
décentraliser en ce qui conçerne l'énergie que ce soit pour le
recyclage ou même pour les transports ferrovières (qui en passant
devraient être beaucoup moins utilisés je pense puisque les gens ne
devraient plus avoir besoin de les utiliser autant que maintenant).


Sabine : Que qualifies-tu exactement de technologie ? Si c'est la
technologie moderne, je doute que ses applications soient bénéfiques, en
particulier dans le domaine de la santé et de l'énergie : il suffit de
regarder à quoi le progrès a conduit la société actuelle.
Mais, sans retourner à l'âge de pierre, en considérant la fin du Néolithique
et en retenant certains bons aspects des siècles suivants, tu trouveras de
nombreuses "technologies" très efficaces ou prometteuses, durables,
écologiques et optimales : un moulin à eau ou à vent (contrairement à une
éolienne...), un aqueduc romain, la traction animale, la poulie, la poterie,
ce sont des techniques très pointues, et si on consacre les machines de
guerre très perfectionnées à des fins pacifiques, il y a de quoi faire
avancer le progrès...


<<<<< matières premières sont notre problème le plus pressant.


Sabine : Je ne pense pas que ce sont des problèmes urgents à résoudre : ils
vont se résorber tout seuls, faute de carburant. J'avais fait une "mini-bd",
montrant une voiture lancée à pleins gaz, image suivante : voiture arrêtée,
bulle : "zut, plus de gasoil" ; troisième image : on voit que la bagnole
s'est arrêtée juste avant un précipice... La fin du pétrole a de bonnes
chances de tomber à pic, sauvés par le gong... Je sais, on nous "rassure"
quant aux réserves ; mais, as-tu remarqué que les sexagénaires parlent de
réserves pour, encore, 20 ans, les quadragénaires de 40 ans et les jeunes de
vingt ans de 60 à 100 ans... C'est : après moi le déluge...
Sais-tu aussi que les Américains sont chroniquement en avance sur la
"vieille Europe" de six ans ? Ils ont six ans en avance dans leur progrès,
dans leur décadence. Mais ils sont aussi en avance de six ans lorsqu'il
s'agit de constater les conséquences de ce progrès. Or, sur
http://fr.groups.yahoo.com/group/runningOnEmpty2 , il y a six ans, ils
étaient en train de prendre conscience de ce que nous, aujourd'hui, ici,
commençons à constater tout doucement : que le pic de Hubbert est déjà
atteint et que le pétrole va flancher de façon imminente.
Depuis, ils sont passés par tous les stades de l'affolement, de
l'organisation des alternatives possibles, des préparatifs individuels -
réactions que nous nous apprêtons à passer en revue à notre tour...
Eux, pendant ce temps, sont arrivés à la phase suivante : une forme de
sereine et philosophique résignation, qui consiste à attendre la fin des
haricots, sans s'affoler, sans illusions, mais en découvrant subitement que
la fin du pétrole peut s'envisager avec un certain optimisme. Cela ressort
du long texte qu'a posté sur RunningOnEmpty2 Robert Waldrop le 10 décembre
et intitulé "Crisis Fatigue", je te le conseille si tu lis l'anglais, sinon,
j'ai
l'intention d'en décrire le contenu - qui rejoint tout à fait mon approche
personnelle - un de ces prochains jours.



<<<<< majorité des gens) et on attend le déluge et on meurt le jour venu
soit on se prépare, on trouve une zone accueillante et qui a des
chances de l'être encore une fois le déluge venu et on y vit.

Sabine : Solution 3 : on fait comme s'il se passait rien, et, le jour venu,
on est, là où on est, sur une zone accueillante (évidemment, il faut sortir
des grandes villes, aller à quelques km), non pas pour mourir, mais pour
commencer à vivre...


<<<< allez vous partager la gourde entre tous et tous mourir avant d'avoir
pu quitter le désert ou "choisir" l'un d'entre vous pour qu'il puisse
réussir à survivre ?
"choisir" s'entendant comme soit tout le monde se bat et le vainqueur
boit la gourde, soit a main levée, soit tout le monde avance et le
dernier debout récupère la gourde.

Sabine : Si on vit en ville, on peut effectivement avoir le sentiment qu'on
va se retrouver nombreux dans un désert avec une seule gourde d'eau. Moi,
qui vit en pleine cambrouse, je vois les habitants des villes, (80% de la
population) comme des "bouillons cube concentrés" dans leur agglomération,
au milieu d'une étendue immense ; et si on prend ce bouillon cube et qu'on
le dilue dans cette étendue immense de terres arables, on aura du mal à en
voir les éléments-individus, tant ils seront disséminés en petits groupes...
Et, comme 15 à 20 ares de terre arable suffisent à nourrir amplement une
personne, que le travail nécessaire à une personne pour cultiver ces 15 à 20
ares est aisé, tu auras du mal à mourir de faim ou d'ennui :-)...

Sabine.
<<<<< l'évolution, bien sûr ce n'est pas vital mais certains de ses aspects
sont bénéfiques, santé, énergie par exemple. Alors je suis contre
l'abandon de celle ci, le retour a la campagne "age de pierre" m'est
inenvisageable, par contre je pense qu'un retour a la campagne avec la
technologie est possible et cette technologie je pense permettra de
décentraliser en ce qui conçerne l'énergie que ce soit pour le
recyclage ou même pour les transports ferrovières (qui en passant
devraient être beaucoup moins utilisés je pense puisque les gens ne
devraient plus avoir besoin de les utiliser autant que maintenant).


Sabine : Que qualifies-tu exactement de technologie ? Si c'est la
technologie moderne, je doute que ses applications soient bénéfiques, en
particulier dans le domaine de la santé et de l'énergie : il suffit de
regarder à quoi le progrès a conduit la société actuelle.
Mais, sans retourner à l'âge de pierre, en considérant la fin du Néolithique
et en retenant certains bons aspects des siècles suivants, tu trouveras de
nombreuses "technologies" très efficaces ou prometteuses, durables,
écologiques et optimales : un moulin à eau ou à vent (contrairement à une
éolienne...), un aqueduc romain, la traction animale, la poulie, la poterie,
ce sont des techniques très pointues, et si on consacre les machines de
guerre très perfectionnées à des fins pacifiques, il y a de quoi faire
avancer le progrès...


<<<<< matières premières sont notre problème le plus pressant.


Sabine : Je ne pense pas que ce sont des problèmes urgents à résoudre : ils
vont se résorber tout seuls, faute de carburant. J'avais fait une "mini-bd",
montrant une voiture lancée à pleins gaz, image suivante : voiture arrêtée,
bulle : "zut, plus de gasoil" ; troisième image : on voit que la bagnole
s'est arrêtée juste avant un précipice... La fin du pétrole a de bonnes
chances de tomber à pic, sauvés par le gong... Je sais, on nous "rassure"
quant aux réserves ; mais, as-tu remarqué que les sexagénaires parlent de
réserves pour, encore, 20 ans, les quadragénaires de 40 ans et les jeunes de
vingt ans de 60 à 100 ans... C'est : après moi le déluge...
Sais-tu aussi que les Américains sont chroniquement en avance sur la
"vieille Europe" de six ans ? Ils ont six ans en avance dans leur progrès,
dans leur décadence. Mais ils sont aussi en avance de six ans lorsqu'il
s'agit de constater les conséquences de ce progrès. Or, sur
http://fr.groups.yahoo.com/group/runningOnEmpty2 , il y a six ans, ils
étaient en train de prendre conscience de ce que nous, aujourd'hui, ici,
commençons à constater tout doucement : que le pic de Hubbert est déjà
atteint et que le pétrole va flancher de façon imminente.
Depuis, ils sont passés par tous les stades de l'affolement, de
l'organisation des alternatives possibles, des préparatifs individuels -
réactions que nous nous apprêtons à passer en revue à notre tour...
Eux, pendant ce temps, sont arrivés à la phase suivante : une forme de
sereine et philosophique résignation, qui consiste à attendre la fin des
haricots, sans s'affoler, sans illusions, mais en découvrant subitement que
la fin du pétrole peut s'envisager avec un certain optimisme. Cela ressort
du long texte qu'a posté sur RunningOnEmpty2 Robert Waldrop le 10 décembre
et intitulé "Crisis Fatigue", je te le conseille si tu lis l'anglais, sinon,
j'ai
l'intention d'en décrire le contenu - qui rejoint tout à fait mon approche
personnelle - un de ces prochains jours.



<<<<< majorité des gens) et on attend le déluge et on meurt le jour venu
soit on se prépare, on trouve une zone accueillante et qui a des
chances de l'être encore une fois le déluge venu et on y vit.

Sabine : Solution 3 : on fait comme s'il se passait rien, et, le jour venu,
on est, là où on est, sur une zone accueillante (évidemment, il faut sortir
des grandes villes, aller à quelques km), non pas pour mourir, mais pour
commencer à vivre...


<<<< allez vous partager la gourde entre tous et tous mourir avant d'avoir
pu quitter le désert ou "choisir" l'un d'entre vous pour qu'il puisse
réussir à survivre ?
"choisir" s'entendant comme soit tout le monde se bat et le vainqueur
boit la gourde, soit a main levée, soit tout le monde avance et le
dernier debout récupère la gourde.

Sabine : Si on vit en ville, on peut effectivement avoir le sentiment qu'on
va se retrouver nombreux dans un désert avec une seule gourde d'eau. Moi,
qui vit en pleine cambrouse, je vois les habitants des villes, (80% de la
population) comme des "bouillons cube concentrés" dans leur agglomération,
au milieu d'une étendue immense ; et si on prend ce bouillon cube et qu'on
le dilue dans cette étendue immense de terres arables, on aura du mal à en
voir les éléments-individus, tant ils seront disséminés en petits groupes...
Et, comme 15 à 20 ares de terre arable suffisent à nourrir amplement une
personne, que le travail nécessaire à une personne pour cultiver ces 15 à 20
ares est aisé, tu auras du mal à mourir de faim ou d'ennui :-)...

Sabine.

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