VoyForums: Reves party

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Forum r�serv� aux participant(e)s de l'atelier "Interpr�tez vos r�ves" l'Espace du Possible, �t� 2000, ou aux membres parrain�s par eux.
Retour a l'Espace du Possible

Bienvenue dans ce nouveau forum ! (r�gles de fonctionnement) -- Alain, 21:18:06 08/24/00 Thu

Bienvenue au forum "R�ves party". Tout le monde peut acc�der aux messages en lecture, mais pour participer et �crire dans le forum, un mot de passe est n�cessaire : celui que j'ai communiqu� en juillet 2000 aux participant(e)s de l'atelier "Interpr�tez vos r�ves", � l'Espace du Possible. Rappel : le mot de passe reprend le nom du lieu o� s'est d�roul� l'atelier...

Chaque fois que vous envoyez un message que vous avez r�dig�, vous recevez un message d'erreur : "Your Post password is bad or missing" (votre mot de passe est invalide ou manquant) : vous compl�tez alors avec le mot de passe la fen�tre suppl�mentaire qui appara�t, nomm�e "Post Password". Attention, pas de majuscule dans le mot de passe !

J'ai choisi ce syst�me de web-forum gratuit parce qu'il permet justement d'�viter les intrus gr�ce au mot de passe - et donc de fonctionner selon les r�gles d�couvertes et pratiqu�es dans l'atelier, � peine modifi�es (et rappel�es dans les messages suivants). De plus, il est possible de visualiser d'un coup tous les messages, ce qui est � l'usage d'un confort tr�s appr�ciable !

Mais ce confort a une contrepartie : c'est un site en anglais, et je m'en excuse. Si vous �tes g�n�(e), n'h�sitez pas � me demander la traduction des principaux �nonc�s apparaissant � l'�cran ! Faites de m�me si votre �cran affiche des choses bizarres � la place des caract�res accentu�s.

Voil�. Ne manquez pas de lire les messages suivants, dans lesquels je rappelle les r�gles de fonctionnement. Si vous avez un probl�me, joignez-moi par e-mail. Je vous souhaite plein de beaux r�ves !

Cadre g�n�ral
*************

Voici le cadre que je propose pour ce forum. En �crivant vos messages, vous vous engagez � le respecter, mais rien ne vous emp�che de proposer des modifications � l'ensemble des participant(e)s !

Un forum internet fonctionne plus ou moins comme un tableau d'affichage dans lequel les messages se r�pondraient les uns aux autres.
Il n'est donc pas possible de proc�der comme dans l'atelier en plein air !

Un message suivi de plusieurs r�ponses constitue un "fil" (thread). Je propose que le premier message soit toujours un r�cit de r�ve, et que toutes les r�ponses qui y seront faites (le "fil") viennent en r�ponses � ce message. De cette fa�on, les messages seront clairement organis�s.

Il ne peut y avoir de tour de parole : chacun apporte sa contribution dans le "fil" quand il en a envie, et le r�veur / la r�veuse intervient aussi quand bon lui semble. Je n'ai pas de statut privil�gi� : je suis un membre du groupe comme les autres et je ne parle pas en dernier comme dans l'atelier.

La r�gle de confidentialit� n'a plus gu�re de sens ici : il est de la responsabilit� de chacun de choisir un pseudonyme et de laisser ou non son adresse e-mail. Notez que les conversations commenc�es dans le forum peuvent aussi se continuer en priv� en e-mail...

Cela dit, puisque vous avez fait connaissance entre vous pendant ces deux semaines d'atelier, je vous conseille vivement d'utiliser directement vos pr�noms, afin que les autres se souviennent de tout ce que vous avez d�j� livr� sur vous-m�me !

Quant � la r�gle de non-passage � l'acte, elle interdit toute violence verbale (injures...) : �a va de soi.

Je rappelle plus loin la r�gle de non-jugement.

Enfin, deux hypoth�ses de d�part :
- Le r�veur est tous les personnages de son r�ve.
- Seul le r�veur peut dire si une interpr�tation est la bonne.

Pour d�poser un r�cit de r�ve
*****************************

Pour d�poser un r�cit de r�ve :

- Donnez-lui un titre, qui sera aussi le titre du message. Ce titre donnera au r�ve son "centre de gravit�", parfois surprenant pour les lecteurs.

- Pr�cisez tous les d�tails, m�me les plus incongrus et bizarres.

� Signalez les �motions qui accompagnent �ventuellement le r�ve.

� De toute fa�on, pr�cisez bien quelles �motions accompagnent la fin du r�ve et le r�veil (ou pr�cisez qu'elles sont absentes). C'est tr�s important.

- Apr�s le r�cit du r�ve, ajoutez �ventuellement quelques remarques :
Certaines interpr�tations sont-elles d�j� �videntes pour vous ?
Que doit-on savoir de votre vie pour comprendre votre r�ve ?

Pour contribuer � l'interpr�tation
**********************************

Pour contribuer � l'interpr�tation d'un r�ve, une r�gle absolue : celle du non-jugement.

Les apports de chacun ne doivent donner lieu � aucun jugement de valeur, tant positif que n�gatif. Les cat�gories du normal et de l'anormal, de devoir et de la faute, sont ignor�es. Les conseils donn�s sont �galement � proscrire : ils peuvent cacher des reproches.

Seul le respect de cette r�gle permettra � chacun d'�tre intime et profond.

Essentiel : chacun r�agit au r�cit du r�ve plus avec son coeur qu'avec sa t�te, autrement dit en �coutant son �motion personnelle et en laissant parler en lui/elle ce que le r�ve r�veille. Chacun ne peut ainsi parler que de soi !

Par cons�quent, les g�n�ralit�s sont � �viter : dites JE !

Pardonnez-moi d'avoir �t� aussi long. J'esp�re avoir pens� � tout...

--
Alain
alain.ruhlmann@wanadoo.fr

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Mur en flammes et jeu dangereux -- Alain, 12:50:06 10/09/00 Mon

Ah, le vertige de la page blanche... Je ne sais pas si c'est lui qui retient les participants du groupe de cet �t� de participer � ce forum en l'alimentant avec leurs r�cits de r�ves... Quoi qu'il en soit, je me lance. Voici un r�ve que j'ai fait hier matin. Curieusement, je l'ai fait deux fois, exactement le m�me r�ve : juste un peu plus de d�tails la deuxi�me fois. Je n'ai pas not� ce r�ve : je m'en souvenais parfaitement au r�veil. Deux signes qu'il a une importance toute particuli�re, enfin je crois !

Ca se passe dans l'ancien temps. Je suis chez moi, dans une grande demeure un peu d�labr�e, mais construite en vieilles pierres [comme je les aime]. Je suis au rez-de-chauss�e et je vois par la fen�tre mon terrain, qui n'est pas tr�s profond. Au-del�, les champs. A la limite des champs br�lent deux grands feux. Il y a beaucoup de vent, le temps est tr�s mauvais.

Mon domaine est partag� par un mur qui ne tient � rien et qui ne sert � rien. Il est orient� de telle fa�on qu'il ne g�ne pas le regard. Il est tr�s ancien et tr�s disparate. On peut y voir des pierres bien taill�es. Je remarque en particulier un assemblage de deux pierres particuli�rement complexe, � la fa�on des puzzles - mais il est plac� au sommet du mur, ce qui est bien inutile. A l'int�rieur de ce mur, quelque chose est en train de br�ler. Des "bouff�es" de flammes s'�chappent puis s'�teignent, on pourrait croire que le feu est �teint, mais les flammes ressortent ailleurs, etc. Mais ce feu ne d�truit pas le mur.

Dans la pi�ce o� je suis, il y a un homme qui plaisante avec moi (dans le deuxi�me r�ve, il s'agit m�me d'un accro de l'Espace - ce qui m'invite � raconter ce r�ve ici !).Il prend un tr�s grand couteau qui se trouve l� (nous sommes plus ou moins dans la cuisine du manoir). Je me dis qu'il va vouloir faire semblant de m'attaquer pour plaisanter. Ca ne rate pas : il pointe le couteau sur moi et me touche, mais comme j'ai senti venir le coup, je m'esquive � temps - mais je suis quand m�me touch� et je pense que j'aurais �t� bless� si je n'avais pas anticip� le coup.

Je lui fais remarquer son inconscience - pas de probl�me, il me donne le grand couteau et en prend un autre tout petit, genre couteau � steak. Je me trouve entra�n� � ferrailler contre lui, mais le coeur n'y est pas et il parvient encore � me toucher (la 2e fois sous l'aisselle gauche) sans me blesser.

Je me r�veille avec l'impression d'�tre en danger.

Voil�. J'ai besoin de vos r�actions et de vos �motions : qu'avez-vous ressenti en lisant ce r�ve ? Qu'a-t-il r�veill� en vous ? Merci de vos r�ponses.

--
Alain

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id�es en passant -- SURPRISE78, 15:32:11 01/22/01 Mon

est ce un danger d'exister? sans te blesser peut-on te
toucher sans que ton coeur soit ferrailler.Entra�ne toi
� trouver. Quel genre de tout petit �tais tu quand on donnait au plus grand ? c'�tait pas un probl�me.Ton inconscient te fait remarquer ce fait.Sur le moment tu n'as
pas su anticiper .tu as eu peur tu aurais pu �tre bless� c'est ce que tu pensais mais l'�tre en toi � quand meme �t� touch� meme s'il a esquiv� le coup(l'�v�nement),mais si pour plaisanter tu savais faire semblant .
alors tu te dis que tu te trouves l� ici et maintenant
un homme dans un lieu � sa place.
Tous les murs(obstacles) ne d�truisent pas le feu en toi,tu brules tes barri�res int�rieures, tout ce qui est inutile,la
notion de place dans la famille,de sommet,tu assembles
les particularites,tu peux voir les disparit�s, ce qui est ancien, tu peux le regarder sans que cela te g�ne,trier ce qui ne te sert plus � rien
pour orienter ton existence

bonne chance.

ps.fais-tu partie de la famille RHULMANN un d�corateur
qui fabriquait des meubles en 1930 et qui a fait les arts
d�co ?

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